Touran : les 3 modèles à éviter (DSG7, TSI, TDI)

Par Elodie

Vous rêvez d’un Touran d’occasion, mais redoutez les mauvaises surprises ? Le touran 3 modeles a eviter cache des pièges qui pourraient vous coûter des centaines, voire des milliers d’euros… On vous dévoile les combinaisons à fuir absolument, comme la boîte DSG7 (DSG DQ200) qui lâche après 60 000 km ou les moteurs TSI 1.2/1.4 assoiffés d’huile. Pas de panique : on vous donne les clés pour repérer les signes avant-coureurs (à-coups, bruits métalliques) et les bonnes pratiques pour éviter les gouffres financiers. Suivez le guide pour un achat malin et serein !

Le volkswagen touran, un super monospace… mais attention aux mauvaises surprises !

Vous lorgnez sur un Touran d’occasion pour sa modularité légendaire ou son côté pratique en famille ? On vous comprend ! Ce monospace compact a charmé des milliers de conducteurs avec ses 7 places astucieuses et son coffre généreux. Mais attention : derrière sa belle gueule, certains modèles cachent des défauts qui pourraient vous coûter cher

L’objectif ici ? Vous guider pour éviter les touran 3 modeles a eviter. On vous révèle les erreurs à ne pas commettre, les pièges à repérer, et surtout : comment faire un achat malin. Parce que si certains propriétaires en raffolent, d’autres ont vécu des cauchemars avec des réparations à 5 chiffres.

Attention particulièrement aux boîtes automatiques DSG7 des versions antérieures à 2018. Elles divisent la communauté Touran : certaines tiennent bien, d’autres déclenchent des à-coups désagréables, un embrayage à sec fragile, ou des pannes électroniques coûteuses. Et que dire de la mécatronique qui gère ce système, facturée plus de 2500€ en cas de remplacement ?

Prêt à tout savoir avant de signer ? Allons-y !

La boîte auto dsg7 : le talon d’achille de nombreux touran

Pourquoi la fameuse boîte dsg7 (dq200) est un nid à problèmes ?

La DSG7 DQ200, équipant les Touran 1.2 TSI, 1.4 TSI et 1.6 TDI, est réputée pour sa faible consommation, mais son embrayage sec manque cruellement de robustesse. Contrairement aux boîtes à bain d’huile, elle surchauffe facilement, surtout en ville ou en remorquage. Ce défaut structurel provient d’un système de lubrification insuffisant pour ses embrayages, conçus pour réduire les frottements mais au détriment de la longévité.

Le mécatronique, cerveau de la transmission, lâche souvent avant 100 000 km. Les capteurs de pression, électrovannes et disques d’embrayage s’usent prématurément. Une réparation ? 1 500 à 3 000 €. Un cauchemar pour qui cherche une berline fiable. Mieux vaut savoir que les versions avant 2014 ont subi un rappel (code 34F4) obligeant un changement d’huile spécifique et une reprogrammation du calculateur. Sans cette mise à jour, les pannes s’accélèrent.

Peu importe votre niveau en mécanique : cette boîte déçoit. Pour d’autres modèles à éviter, consultez ce guide détaillé sur les boîtes automatiques fragiles.

Les signes qui doivent vous alerter immédiatement

Avant d’acheter un Touran DSG7, vérifiez ces symptômes critiques :

  • Broutements ou à-coups entre 1ère et 2ème vitesse. Cela traduit un patinage de l’embrayage, souvent dû à son usure prématurée.
  • Bruits métalliques au ralenti ou sur chaussée inégale. Un bruit de « casserole » indique une défaillance des roulements ou pignons.
  • Passages de vitesse brutaux ou réticents. Un mécatronique défaillant perturbe la gestion des rapports.
  • Voyant « clé à molette » activé sur le tableau de bord. Un avertissement prioritaire à ne jamais ignorer.

Détection d’un seul défaut ? Oubliez ce modèle ! La DSG7 a ruiné des propriétaires par ses pannes récurrentes. Mieux vaut investir dans une boîte éprouvée que de jouer à la roulette russe mécanique. En cas de doute, vérifiez le carnet d’entretien : une vidange DSG tous les 60 000 km peut sauver le mécatronique. Sans cela, la facture finale sera salée.

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Les motorisations à risque : tsi et tdi, pas tous logés à la même enseigne

Les moteurs essence tsi : entre consommation d’huile et distribution fragile

Vous rêvez d’un Touran 1.4 TSI ? Attention : ce moteur avale l’huile comme s’il avait soif. Beaucoup de propriétaires doivent faire des appoints fréquents pour éviter de voir le moteur claquer subitement.

La cause ? Des segments de piston défectueux, qui laissent passer l’huile dans la combustion. Certains témoignent d’une consommation allant jusqu’à 1 litre tous les 600 km. Sans surveillance constante, vous risquez une casse moteur brutale.

Associé à la DSG7, ce 1.4 TSI montre aussi des signes de fatigue au niveau de la boîte et de l’embrayage. Un combo explosif qui peut vous coûter cher si vous négligez les signaux d’alerte.

Le 1.2 TSI n’est pas mieux loti. Sa chaîne de distribution s’allonge avec le temps, provoquant des bruits inquiétants ou même un calage moteur brutal. Les versions antérieures à octobre 2011 sont particulièrement touchées.

Volkswagen a tenté de corriger le tir avec des pièces renforcées. Mais même après mise à jour, un cliquetis au démarrage persiste souvent sur les modèles anciens. L’entretien s’impose tous les 15 000 km maximum, même si le constructeur suggère 35 000 km.

Les moteurs diesel tdi : des pannes classiques mais coûteuses

Le 1.6 TDI 105 CV n’échappe pas aux maux des diesels modernes. Ses injecteurs claquent régulièrement, avec des réparations tournant autour de 6 500 €. Sans oublier la vanne EGR qui s’encrasse, déclenchant perte de puissance et voyant moteur allumé.

Le 2.0 TDI 140 CV cache un piège dans sa pompe à eau. Quand elle lâche, c’est la surchauffe assurée. Beaucoup ont vu leur moteur lâcher après ce défaut, avec des factures astronomiques. La vanne EGR reste aussi fragile, malgré les améliorations du constructeur.

Pour les anciens 1.9 TDI, le volant bi-masse reste un cauchemar. Son usure provoque des vibrations, des difficultés de démarrage et des sauts d’embrayage. Remplacer cette pièce coûte facilement 400 €, sans compter la main d’œuvre.

Pour les amateurs de longévité, mieux vaut éviter ces motorisations. La moindre défaillance peut vous ruiner, surtout hors garantie. Et ce n’est pas une exception : des forums entiers regorgent de témoignages de propriétaires exaspérés.

Retenez une chose : l’entretien intensif devient indispensable. Vidange tous les 15 000 km, surveillance du niveau d’huile hebdomadaire, vérification des composants électriques… Sans ces précautions, vous risquez de transformer vos vacances en cauchemar mécanique.

Tableau récapitulatif : les pires combinaisons moteur/boîte à éviter sur le Touran

Motorisation Boîte de vitesses associée Problèmes majeurs récurrents Niveau de risque
1.6 TDI 105 DSG7 Injecteurs / Vanne EGR Très élevé
1.4 TSI 122/140 DSG7 Mécatronique / Embrayages DSG7 Très élevé
1.2 TSI 105 DSG7 Consommation d’huile / Faiblesse moteur Élevé

Si vous comptez acheter un Touran d’occasion, ce tableau vaut son pesant d’or. Il synthétise les combinaisons à fuir impérativement si vous voulez éviter les réparations coûteuses.

Les versions DSG7 avec moteurs 1.6 TDI 105 sont particulièrement à surveiller. La vanne EGR et les injecteurs lâchent souvent avant les 100 000 km. Vous imaginez bien le coût d’un remplacement complet ?

Les 1.4 TSI 122/140 associés à la DSG7 ne valent guère mieux. La mécatronique (cœur de la boîte automatique) et les embrayages claquent régulièrement. Plusieurs propriétaires ont dû débourser entre 1 500 et 3 000 euros pour remettre leur voiture en état.

Et pour les 1.2 TSI 105 DSG7 ? La consommation d’huile est un problème récurrent. Sans surveillance, vous risquez une casse moteur prématurée.

D’autres petits soucis agaçants

  • Dysfonctionnement du relais 460 (impactant essuie-glaces, feux…)
  • Voyant d’airbag qui s’allume sans raison
  • Klaxon qui ne fonctionne plus
  • Clé de contact qui n’est plus reconnue

Ces défauts électriques peuvent paraître mineurs, mais ils vous feront passer de mauvais moments. Personne ne veut un airbag qui ne s’active pas en cas de choc, n’est-ce pas ?

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Vous l’aurez compris, cette section n’est pas là pour vous effrayer, mais pour vous donner toutes les cartes en main. Mieux vaut connaître ces détails avant de signer un chèque, non ?

Nos conseils pour acheter un Touran d’occasion sans vous tromper

La checklist de l’acheteur malin

Voici 5 étapes essentielles pour éviter les pièges lors de l’achat d’un Touran d’occasion. Ces vérifications permettent de repérer les défauts récurrents liés à la transmission DSG7 et aux moteurs 1.2 TSI, 1.4 TSI ou 1.6 TDI.

  1. Exigez le carnet d’entretien complet : Les vidanges de la boîte DSG doivent être régulières. Un défaut d’entretien accélère l’usure prématurée du double embrayage.
  2. Faites un essai sur route long et varié : Testez les transitions entre vitesses, notamment en ville. Les à-coups violents ou les bruits métalliques en position P/N sont des signaux d’alarme.
  3. Testez toutes les vitesses, y compris la marche arrière : Des ratés ou un blocage partiel entre la 1ère et la 2ème vitesse trahissent un problème DSG7.
  4. Vérifiez les équipements électriques : Le relais 460 défaillant peut désactiver les feux de croisement, les essuie-glaces ou la ventilation.
  5. Faites-vous accompagner par un expert : Un professionnel identifiera les signes de défaillance de la vanne EGR ou des injecteurs, souvent invisibles pour un novice.

ces astuces sont essentielles pour bien choisir son SUV d’occasion, et le Touran ne fait pas exception. Une inspection rigoureuse évite des frais imprévus.

L’impact sur la valeur de revente et la position de Volkswagen

Les modèles équipés de la DSG7 et des moteurs 1.2/1.4 TSI ou 1.6 TDI subissent une décote plus rapide. Un Touran avec des problèmes de transmission perd jusqu’à 30 % de sa valeur résiduelle comparé à un modèle sain.

Volkswagen a pris des mesures ponctuelles, comme la vidange gratuite de la boîte DSG7 (passage à une huile minérale) ou la reprogrammation du calculateur. Cependant, ces actions ne concernent que les véhicules en garantie. Les propriétaires de modèles anciens (pré-2014) doivent assumer les coûts de réparation, pouvant atteindre 3 000 € pour un remplacement du double embrayage.

Les versions produites après 2014 incluent des améliorations (nouvelle huile, programmation revue, embrayage renforcé). Optez de préférence pour ces dernières. En cas de problème, conservez les ordres de réparation en concession pour faire valoir vos droits en cas de vice caché.

Alors, on achète ou pas ? les alternatives fiables

Envie d’éviter les cauchemars mécaniques ? Retenez ceci : méfiez-vous des Touran équipés de la boîte DSG7 associée aux moteurs 1.2 TSI, 1.4 TSI ou 1.6 TDI. Ces combinaisons ont monnaie courante causé des pannes coûteuses, comme des embrayages lâchant avant 70 000 km ou des boîtes DSG7 réclamant des réparations à plus de 2500 €. Oubliez ces modèles si vous voulez préserver votre budget.

Mais pas de panique ! Le Touran n’est pas une mauvaise voiture en soi. Choisissez bien, et vous obtenez un véhicule robuste. Les versions post-2015 avec 1.4 ou 1.5 TSI corrigent bon nombre de défauts anciens. En diesel, le 2.0 TDI couplé à la DSG6 (embrayage humide) est une valeur sûre : plus résistante, cette boîte supporte mieux les sollicitations.

Pour une tranquillité d’esprit absolue, optez pour une boîte manuelle. Exit les risques liés à la DSG7, vous gagnez en simplicité et en longévité. Un bon compromis, surtout en urbain.

  • 1.4/1.5 TSI (post-2015) : Moteurs plus fiables, moins gourmands en huile.
  • 2.0 TDI + DSG6 : Puissance et solidité, surtout en modèles récents (post-2019).
  • Boîte manuelle : Pas de risques électroniques, juste un pilotage classique.

Alors, prêt à faire un choix éclairé ? Avec ces astuces, vous évitez les pièges et trouvez votre Touran idéal. Bonne chasse !

Le Touran reste un bon compagnon familial si vous évitez les 3 modèles à éviter : 1.6 TDI 105, 1.4 TSI et 2.0 TDI 140. Privilégiez les versions post-2015, mieux corrigées, ou une boîte manuelle pour un achat malin. N’oubliez pas le carnet d’entretien et un essai rigoureux ! Bonne chasse !

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